Un Ptit Verre Mon ami ? || Nyuh [Fini]

"BIP, BIP". Je sortit la main du drap pour appuyer un grand coup sur mon réveille avant que ma main disparaisse de nouveau sur le drap. JE n'avais nullement envie de me lever et encore moins d'ouvrir les yeux... J'étais bien là moi, enveloppé dans mon petit drap bien chaud... En plus, qui voudrait bien bouger son cul de son lit ? Peut être vous me citerez les apprentis... Mais j'étais surement pire qu'eux niveau de désobéissance, mais bon je n’avais surtout pas envie de bouger mes fesses car j'étais la lieutenante, et le lieutenant habitait dans la même maison que le chef, et le mien n'était que d'autre Alexandre, le beau gosse qui m'a sauvé de mon trou appelé, orphelinat... Et en plus s'était le mec parfait, je pris mon oreiller contre moi et me tourna sur le coté pour regarder le plafond sombre de ma chambre, s'était le mec parfait, il tait calme, avais de l'humour quand il le fallait, et de plus il était beau gosse... Qu'elle chance j'avais moi et mon caractère de merde zéro. Je voulus me retourner sur le ventre mais je calcula mal, et je tomba sur le plancher, comme un gros sac.
"BIP, BIP" Oh ta gueule le réveille. Je me leva, en remettant correctement le petit short que je mettais pour dormir et me dirigea vers ma salle de bain pour me préparer. Je passa la brosse dans mes cheveux en bataille par la nuit que je venais de passer, et j'alla fouiller dans mon armoire, je pris un t-shirt rose-saumon que je mis avec une petite veste noir et le jean typique quoi, comme d'hab, je l'ai dit jamais de robe !
"Bip, Bip,Bip" Rah mais ta gueule ! Lorsque je me retourna une flamme jaillit de mes mains et explosa le réveille, je serra les dents j'espérais que Alex' n'allait pas le voir sinon, il pouvait bien me virer dehors... doucement je pris mes converse et sortit sur la pointe des pieds, je ne savais même pas encore si il dormait, mais si il dormait il ne serait sans doute pas ravie que je le réveille si tôt, même si mon avis il était sortit avec sa p’tite sœur, Victoria, faudra que je lui parle un jour tient, je la connaissait que de vue... Et de connaitre un peu plus la sœur d'Alex' m'aidera peut être à mieux le comprendre, ou même à connaitre se qu'il lui est arrivé pour qu'il arrive à "paumé land". J'enfila mes chaussure sur le bord de la porte de ma maison et ferma la porte. Je fus assez surprise de voir tout les habitants s'activé déjà alors que le soleil n'était levé que deux sœur, je n'imaginais même ma vie si j'étais villageois, regardé les autres mourir pour moi ? Jamais. Mais bon, peut être vous vous demander se que je voulais faire, et bien c'est clair, allait dans l'endroit le plus sombre au monde, le Bar. J'aimais bien y allé, juste pour quelque fois oublié que j'étais lieutenante, ou même oublié l'énorme faute que j'avais faite dans mon monde, qui tient d'ailleurs n'avait pas de nom... Et toute façon à quoi bon ? Je n'allais pas boire se matin, j'allais juste prendre mon ptit déj' et mon monde, S'était pire qu'ici, mon monde ou j'étais nés regroupait sois des cadavres de mes anciens camarades soit de collectionneurs totalement barré qui tuait les gens pour collectionné quelqu'un... Malgré que Lester ait été un gros bâtard, j'oublia pas se qui m'avait appris. J'arrivais bientôt au bar là ou un mec en sortit ne marchant pas droit, je le regarda un moment avant que ce dernier fae deux pas... Et s'écroule au sol... Je leva les yeux au ciel, le mec du Pub a dut avoir une longue nuit avec ce boulet, je rentra dans le bar saluant ce qui  était encore là, je m'installa au contoir enlevant ma veste  pour la poser sous mes fesses, je salua  directeur du pub en fessant signe de la main.

«Ce sera un verre de jus de pomme s'il te plait !»

Le serveur me servis vite un grand verre avec le liquide fruiter à l'intérieur avec une paille offerte. je leva les yeux au ciel, je n'était plus une gamine mais bon... Je m'empara du journal et je le lut tout en sirotant mon jus de fruit.

"BIP, BIP". Je me réveilla en sursaut. ça venait de la chambre d'Ever. Non mais elle peut pas baisser la sonorité un peu ? Je l'entends jusqu'ici ! Énervé, je pris mon oreiller et l’aplatit sur ma tête. Après quelques minutes, je sentis que je manquais d'air. Je l'enleva et le jeta par terre en respirant. Puis je regarda ma montre posé sur la table de nuit. 8 heures. Non mais ça va pas ! Je vais pas me lever à cette heure là ! Je me retourna de nombreuses fois, tentant de trouver le sommeil. Au bout d'un moment, je sentis la fatigue m’emporter. Je sombrais dans le pays des rêves. Je me voyais au près de Taylor et Alizée, lorsque nous avions 8 ans. Taylor me disait que...
"BIP, BIP". Je sursauta une nouvelle fois, les yeux grands ouverts. Je tapa du poing mon matelas. Faites moi taire ce réveil ! Priais-je en remettant une nouvelle l'oreiller sur ma tête. Lorsque je ne l'entendis plus, je fixa le plafond. Mes yeux se fermèrent automatiquement, sans que je puisse contrôler. Mes mains retombèrent. Cette fois... JE ME RENDORS !
"BIP, BIP". NON ! Les yeux une nouvelle fois complètement ouverts, je cru que j'allais hurler. J'étais maintenant assis sur le lit, contrôlant mes mains pour ne pas envoyer une boule de feu sur le mur. J'attendis cinq minutes, comme ça, Le réveil n'a plus l'air de vouloir sonner... Je retomba violemment sur l'oreiller avant de me retourner. Je voulus prendre ma couverture, mais je ne la trouvais plus. Barf elle est surement par terre, la flemme de la reprendre, tans pis... Je me retournai encore et encore, ne trouvant plus le sommeil. Non Alex, tu es fatigué, tu vas t'endormir. Ce n'est pas un petit réveil de merde qui va te battre quand même ? Ton lit ne veut pas que tu partes. Me convainquais-je. Mais en me tournant, je sentis le vide. Je dégringola du lit, tomba la tête la première sur le sol, et au passage sur ma couverture.

«AÏE PUTAIN !»

Je soupira et tenta de me lever. J'y arriva finalement au bout de longues minutes. Avec un mal de dos, je me dirigea tant bien que mal vers la porte. Je l'ouvris lentement, personne. Les yeux a moitié ouvert, je marcha jusqu'à la salle de bain. Là, je me regarda dans le miroir. Oh bordel, les cernes que j'ai. Constatais-je en fermant les yeux. Bon, une bonne douche m'aidera à me réveiller. Je l'a pris vite fait, puis j'alla au salon. Ever dormait-elle encore ? Je décida de ne pas aller voir, de peur de la réveiller. En tout cas, elle avait éteint son réveil. Tant mieux. Je m'affala sur le canapé, alluma la télé et chercha une bonne chaîne. Outch... Que de la merde. Je l' éteignis aussitôt. Bon, que faire ? Et si je sortais ?
C'est ce que je fis. J'attrapa ma veste et marcha dehors. Les gens étaient déjà réveillés, et l'activité de la ville battait. Comment font-ils tous pour se lever chaque jour a cette heure là ? M'enfin... Automatiquement, je me dirigeai vers les dortoirs des apprentis. Finalement je m'arrêta et regarda ma montre. 9 heures. Je ne suis pas cruel quand même, je ne vais pas aller réveiller ma pauvre sœur pour l’entraîner. Du coup, je me détourna et me balada. Mes pas me portèrent vers le bar. Bon, pourquoi pas ? Autant prendre un petit verre... Je n'étais pas du tout alcool, alors pour moi ce serait juste un verre de jus d'orange. Quoi ? Y a pas de honte à avoir, merde ! J'ai juste pas envie de finir comme le vieux du village, a venir tous les matins picoler et à finir bourrer dans la rue pour que tous se foutent de ma gueule. J'entrai, et vis alors Ever a la table du barman. Ah bah tiens, elle est là finalement. Je m'approcha d'elle sans qu'elle ne me remarque, plongée dans la lecture d'un journal, et m'assis à coté d'elle.

«Coucou !»

Plongé dans ma lecture des dernières nouvelles de n'autre village, sachant que j'étais jamais au courant de rien et que le journal était mon plus grand ami, je ne n'avais ni vue, ni entendus Alexandre alias Alex' approché. C'est lorsqu'il me dit coucou que je sursauta manquant de tomber de ma chaise, mais de peu je me rattrapa au bard, il voulait quoi me tuer ? Je le fusilla des yeux la paille toujours entre les mâchoires.  

«Tu m’as fait une de ces peurs ! Refait plus jamais sa »

grognais-je

Bah quoi ? Bon okay s'était mon chef et j'éprouvais des sentiments pour lui et alors ?! Cela m'empêchait pas mon caractère de merde de se manifesté, car la dernière chose que je voulais s'est que sa se sache dans tout Fireblaze ! Je réussis à me remettre sur mes deux pieds sans que on ul tombe au sol et me remit sur ma chaise pour replonger dans ma lecture... C'est se que je tenta bien sur ! La présence d'Alex me perturbais, malgré que je sois sa lieutenante, ont s'était jamais vraiment retrouver seule à seule -jusqu'à aujourd'hui- le seule moment ou ont s'est retrouvé seule à seule aurait été... ben c'est à dire jamais, Putain je vivais avec lui et ont à pas été foutus de se retrouvé seule à seule jusqu'à aujourd'hui ? Ou si...  ! Pendant mon entraînement... Ou j'avais juste cramer sa veste pour la St Jean ! Je remis ma paille dans mon jus de pomme et sirota fixant les alentours. Je jeta un bref regard à Alex', mummh mister beau gosse avait des cernes ! Je tourna vite fait la tête et regarda ailleurs, et je vis sur une table deux personnes endormis bavant sur la table... S'était écœurant comme scène à voir... je frisonna et posa mon jus de pomme sur le contoire et fit balader mes doigts sur le bord, tandis qu'une autre tenait ma tête. Je n'espérais pas finir comme eux, là bas, et j'espérais encore moins devenir alcoolique, bon okay d'accord il arrive quelque fois que je demande une blonde pour me saouler et oublié mais... Est-ce que je vais finir comme les deux escargots ? Je fixa mon verre de jus de pomme, qui se saoulait avec sa ? Quel idée stupide... Je pencha la tête sur le coté étudiant mon verre, et si le serveur du Pub empoisonnait les gens pour qu'ils deviennent de gros alcoolo. je haussa un sourcils... Mais quel était ces idées débiles ?! Bordel le sommeil ! Je me laissa étendre sur la table, quel idée se stupide réveille à eux pour faire "bip,bip" a 8 heure du mat' ?... Pffffff... Et c'est là que j'eux un digue je jeta un regard à Alexandre, pourquoi il était lever si tôt ?!... OH MY GOD ! J'EN SUIS SUR JE LES REVEILLER ! Alors là s'était sur que j'étais morte. Je remarqua dans le reflet de mon verre que je rougissais... CELA FESSAIT COMBIEN DE TEMPS ? Je craignais que cela fessait depuis le début, je me remit à siroté le reste mon verre de jus de pomme tout en tenant de caché mes joues rouges, je me demande bien pourquoi je devais kiffé mon chef, j'aurais plutôt voulut kiffé un chien ! ... Méchante comme pensé ? Et si je tentais ? mummmh.... No. Se serais de la pédophilie là... Bordel j'avais vraiment besoin de sommeil, je remis mon coude sur le contoir et ma joue appuyer sur ma main continuant à siroté mon jus fruiter en tentant d'ignoré la présence d'Alex... Mais bien se fut impossible je me tourna vers lui et l'étudia des yeux avant de revenir à mon jus et de poser la question.

«Je parie combien que c'est ce foutus réveille cramer qui t'a réveiller ? »

dit-je même si je connaissais déjà la réponse

Oui je voulais le connaitre certes mais je ne voulais pas tout lui demander maintenant que se sois claire, je ne pas être une harceleuse... Et comme ont le sait tous ici, ont est ici car nous avons été des paumés, et mon avis Alex' fait aussi bien parti de la règle.

ça va, je voulais juste te taquiner... Pensais-je. Puis je soupira. Comment avais-je pu croire qu'elle ressentait quelque chose pour moi, vu la façon dont elle me parlait ? J'étais idiot, idiot, idiot et re idiot ! En plus, je n'étais même pas capable de lui répondre. Mais merde c'est moi le chef, et elle la lieutenante, je pourrais me défendre ! Je tourna la tête vers elle, et prépara une phrase de réplique. Mais elle ne me regardais même pas, et lorsque je plongea dans ses yeux, je resta bouche bée comme un con. Et merde. Je tourna la tête et soupira. Il faut que je donne des ordres, ça me calme ça.
J'appela le barman et lui ordonna de me donner un autre coca, ce qu'il fit. Bon ce n'était pas vraiment un ordre, mais voilà quoi. Je le bus en quelques secondes, puis le posa lentement sur la table. Mes yeux se fermèrent, je posa ma tête sur mon coude. Puis je secoua la tête et me releva. Euh, s'endormir devant quelqu'un c'est pas très classe, non ? Je luta pour ne pas retomber. Mais finalement, ma tête tomba sur mes coudes. Je me frotta les yeux, ne voulant pas m'endormir. Rah quel foutu réveil. Je lança un coup d’œil à Ever, elle évitait mon regard. Ok... Je me retourna vers les deux endormis sur la table, derrière nous. Non, eux faut pas que je les regarde ça va me donner envie de dormir. Je bailla a m'en décrocher la mâchoire sans mettre la main devant ma bouche. Puis je regarda Ever. Merde, ça c'était pas classe, espérons qu'elle ne m'ait pas vu.... Je soupira encore une fois, avant de regarder le barman faire des allers retours. Finalement, la fatigue me gagna, je ne pouvais pas lutter. Ma tête tomba violemment sur la table. Aïe. Bon tant pis, j'étais merveilleusement bien comme ça. Et même avec le bruit autour de moi, je parvenais a fermer les yeux et à tout ignorer. Tout ce qui se trouvait autour de moi disparut bientôt, ce fut le silence le plus complet, le noir total. Je dormais enfin.
J'étais dans la grande chapelle, et plus précisément avec tous le village. Ils étaient tous habillés en noir et blanc, et me fixaient, attendant impatiemment. Mais attendre quoi ? Je baissa les yeux et pus découvrir sur mon corps un costard élégant noir. Gné ? Je tourna la tête pour observer ce qui m'entourait. Un prêtre n'était pas loin de moi, souriant. Alors, les portes de la chapelle s'ouvrirent et je pus découvrir une jeune femme habillée avec une robe blanche. Mais pas n'importe quelle robe, une robe de mariée ! Je ne voyais pas son visage, caché par un voile blanc, mais elle avançait vers moi lentement, tenant un bouquet de fleurs. Lorsqu'elle fut en face de moi, je pus la découvrir: EVER ! Oui, la Ever Sword, ma lieutenante. Mais what the fuck ?! Là, le prêtre s'avança vers nous.

«Nous sommes ici présents pour célébrer le mariage de ces deux... »

«Je parie combien que c'est ce foutus réveille cramer qui t'a réveiller ? »

Je sursauta et leva la tête.

«Hein ? Je suis où ? C'était quoi ça ? »

Je me tourna vers Ever et la fixa. Elle est plus habillée en robe de mariée... Euh ? A moins que tout ça n'est était qu'un rêve ! Oh my god ! Quel foutu rêve ! Totalement perdu, je continuais de la fixer, comme dans mon rêve, imaginant que tout ça soit vrai. Je regarda ses mains, juste au cas ou. Pas d'alliance, je soupira de soulagement.

«Tu m'as dit quelque chose ? »

Je plissa les yeux et leva un sourcils. Il était sérieux ? Il s'était endormis ? Sérieusement ? Au début je ne l'avais pas remarqué, en même temps... Ont se regardaient pas ! Se fut ma question qui le réveilla, le voir relever la tête et être perdus m'enfonça encore plus, comment je pouvais craquer pour un idiot pareil ?! Je leva les yeux au ciel et retourna à mon jus de pomme tandis que mon chère chef tenta de se retrouver au milieu du Bar, salut le chef ! Je pensais qu'ont devait montrer l'exemple... Et combien de fois il me l’avait dit, je ne compte même plus tellement qu'ont me fait des remarques, enfaite la plupart viennent de lui, donc oui en effet, j'ai perdus le compte à force. Mais bon, je  jeta un bref regard vers lui lorsqu'il me demanda si j'avais dit quelque chose, c'est bon j'ai eux ma réponse ! Mister avait réveiller par mon réveille -qui n'est plus vraiment un réveille plus un tas de cendre-, et il semblait que le sommeil l'ait emporté un moment... mummh, se n'est pas pour autant que j'allais m'excuser que mon réveille l'ait réveillé, et s'était la dernière chose que je voulais, donner l'impression que j'étais faible et inférieur car je l'étais de moins, et oui chère lecteurs je me vente et alors ? C'est pas une faute, se vanter énerve juste l'ennemi et cela m'éclate d'énerver le monde ! Voir leur petite tête rouge, me fusiller du regard... Okay c'est de la taquineries sa ! Mais c'est marrant ! Mais pourtant malgré que j'adore sa, j'étais toujours froide avec Alex' et je l'avais très taquiner depuis qu'ont est rentrée, en même temps, s'était une vraie pierre lui aussi malgré qu'ont le surnomme "Mister Génereux" , personne connaissait son passé, enfaite personne ne connaissais rien de lui, appart que s'était Mister Fire ! Et qu'il était le frère de Miss Snow et Mister Thunder, yaouh ! Sa doit être le fun dans sa famille, toujours à se taper dessus pour une ligne invisible... j'imagine bien les enguelades familiale avec de la foudre, du froid et du feu... Tout les éléments parfait pour se faire griller une tartine tient !
Tient si je rejetais un coup d'oeil versm on chère chef pour vor si il s'est enfin retrouver dans cette endroit sombre. Lorsque je tourna la tête, aussitôt mon regard croisa le siens, et la se fut la gêner totale entre nous deux. Ont resta là a se regarder, les yeux ronds, tandis que mes joues se teintaient de rouge, sa c'est lorsque je remarqua qu'il me regardait de la tête au pied les yeux ronds... MAIS JE REVE ! QUEL PERVERS ! Et c'est là que mon points partit tout seule pour atterrir dans son nez se qui le fit basculer en arrière, je resta un moment immobile et mes joues devinrent pire que rouge lorsque j'eux conscience que j'eux fait. J'ouvris la bouche pour dire quelque chose mais me ravissa, je posa de l'argent sur le contoir puis je pris ma veste et je partis en courant à la sortit du bar en jetant un denier regard à celui qui me fessait craquer et dont je venais d'exploser le nez.

«Désolé je dois y aller !»

Lorsque je fus sortit du bar, je m'appuya contre le mur prés de l'entrée et soupira, qu'est-se qui m'avais pris ? La gêne ? Je l'ignorais totalement.

Je regarda Ever de haut en bas. Plus de robe de mariée, plus de voile blanc, plus les chaussures a talons que j'avais vu... En plus.. Bon ne vous imaginez surtout pas que je suis pervers ! Mais faut dire qu'elle était sexy... Enfin bref. Je secoua la tête et la tourna vers le barman. Oulàlà qu'est-ce que je dis moi. On dirait que je l'aime, n'importe quoi. Rho. Je me retourna une nouvelle fois vers elle, et sans que je ne voie venir, je reçus son poing en pleine face. Je sursauta en manquant de tomber en arrière de ma chaise. Je ferma les yeux, aveuglé par la douleur. Aïe ! Mais c'était quoi ça putain ! Je posa ma main sur mon nez. Aïe ça pique ! J'avais la tête qui tournait, le nez qui me piquait. J'entendis la voix de Ever murmurer qu'elle partait. Ouais c'est ça pars, sinon je sens que je vais la cramer... Au bout de quelques minutes, je ne sentais plus sa présence près de moi. Toujours souffrant de la douleur, j'ouvris les yeux. En effet elle n'était plus là. Je soupira et tourna la tête. Deux villageois se foutaient de ma gueule, a une table. Oups... La lieutenante venait de frapper son chef, ça ferait vite fureur dans toute la ville... Et moi qui venait de la voir en robe de mariée face à moi, maintenant je me prenais un pin. Cool... Je retira ma main et put découvrir du sang dessus. AH NAN FAIS CHIER ! Hurlais-je dans le bar. Plusieurs regards se tournèrent vers moi. Honteux, je courus au toilette. Je me regarda dans le miroir. En plus des cernes, j'avais maintenant le nez tordu. Waouh ! Réveillé par un putain de réveil, et maintenant ça. Ce serait quoi ensuite ?
Je resta là, face au miroir à réfléchir. Pourquoi m'avait-elle frappé ? Me demandais-je, maintenant triste. Je ne comprenais pas, je n'avais rien fait... Quel étrange caractère... Remarque c'est ce qui la rendait unique. Enfin maintenant j'étais sur et certain qu'elle n'en pinçait pas pour moi. Va falloir que j'oublie vite mon foutu rêve... Je me secoua la tête. Frappé par une fille, quel honneur. C'était ironique bien sur, j'avais juste été humilié devant le barman et quelques personnes du bar. Je saisis un mouchoir – enfin plutôt du PQ – et me nettoya le visage, avant de ressortir, la tête haute. Si je baissais la tête, ce serait signe de faiblesse. Non, je n'avais pas mal.
Perdu dans mes pensées, la porte du bar – porte automatique – ne s'ouvrit pas, et je ne m'en aperçus pas. Je fonça en plein dedans et tomba comme un con sur le sol. J'entendis des rires derrière moi et hurla un « Vos gueules ! C'est pas ma journée. » Je me releva et cette fois la porte s'ouvrit. Je sortis, et me retourna vers celle ci. Foutue porte ! Je donna un coup de pied dedans, et hurla de douleur en sautillant. Mais c'est pas du verre, c'est du béton ! Totalement énervé, je saisis un bâton et le jeta dans la vitre. Elle se brisa cette fois. Fier d'avoir battue une porte, j'entendis le barman arriver en courant et en criant « Hé, ma porte ! » Oups. Je recula et partis en courant. Tant pis, je rembourserai. Essoufflé, je m'arrêta et regarda ma montre. Bientôt 10 heures. La journée venait a peine de commencer et pourtant j'en chiais déjà. Super. Vaudrait mieux pas que j'aille a l'entrainement de mon apprentie et ma sœur, sinon je sens que j'allais me faire cramé.
J'errai dans le village, trainant des pieds, tête basse. Je n'avais pas envie que qui que ce soit voit mon visage... Je me sentais plutôt mal et décida de m'assoir sur un banc. Puis j'attendis quelque minute, en regardant le ciel, presque m'endormant, lorsque mon regard se posa vers un bâtiment. Que vis-je ? Ever sortant de celui ci. Tiens donc, on a un truc a régler. Pensais-je en me levant. Je me dirigea vers elle sans qu'elle ne me remarque, et la prit par surprise.

«T'es là, toi !»

Je souffla lorsque je remarqua qu'il m'avai pas suivit, enfin j'ai parler trop vite, lorsque je me prépara à epartir, ma veste à la main, sa voix s'éleva s
ans que je m'y attende, fais chiez ! Sa yest ! Ont va me bouffer pour la barbecue se soir ! J'ai signé mon arrête de mort ! Mais bon, fallait tenter de fuir... Mais qui sait, si il m^'envoyais des boules de feu, bon pas grave je préférais être prise toute de suite et finir comme le poulet grillé ! J'allais prendre les jambes à mon coup mais bon trop tard, et sa je le comprit lorsque je croisa mon regard croisa le sien, sa yest, je suis morte ! Je vais servir de bois pour le feu de la Saint-Jean ! En voyant ma détresse, il me rassura, je m'empêcha de soupiré de soulagement, mais je put le retenir, bwah !  Toute première fois que je montrais de la peur devant quelqu'un autre que Lester dans mon monde. Et se sera la dernière fois. Je revins à la surface lorsque il me demanda la question ultime, a laquelle je m'attendais ! Pourquoi je l'avais frappé ? Parce qu’il me matait juste ? Alala, est-ce que tout les garçons étaient comme sa ?! Sa doit se dérouler comme sa, ils matent, ensuite la fille frappe et y font genre que ils ne fessaient pas sa... Enfin de mon point de vue...  Je ne détacha pas mes yeux de son regard marron, de peur de voir clairement sont nez tordus avec du sang, d'un coté j'étais fier de moi de se que j'avais fait, j'ignorais que j'avais une tel poigne ! Mais d'un autre j'étais plutôt gêner, je craquais pour lui, et je lui avais foutus un pin, je pense que sa aurait été une autre fille, elle aurait été au ange d'être maté par mister beau-gosse, mais bon, c'est vrais que je n’étais pas comme les autres filles. J'ouvris la bouche pour m'excuser mais aucun mot ne sortit de ma bouche, j'étais donc incapable de dire quelque chose de gentille ou quelque chose d'utile ? Je fis la moue, cela m'énervais, ma propre personnalité m'énervais... Alors je pense que je bats les records, mais je pense que cette dernière m'énerve qu'à moi, il devait aussi taper sur les nerfs de la personne qu'était devant moi, et que j'aimais en plus... Même avec ce que j'aime je ne pouvais pas être gentille ? Finalement, j'étais surement la pire des garces de tout Elaways, ouah, je m'étonnais moi même ! Bref revenons au présent. je restais toujours silencieuse ne disant rien, en faite j'en était toujours incapable de dire quelque chose, je ne pouvais pas détacher mes yeux des siens... S'était surement la toute première fois qu'ont flanchaient pas l'un ou l'autre... Et là que je crus rougir que je baissa les yeux au sol, je ne voulais pas qu'y sache, car comment un grand chef qui a fondé la Tribu des Flammes pourrait aimé une tête de linotte pareil ? Il fallait être un pigeon pour éprouver un quelqu'onc sentiment pour moi, que se sois de l'amour ou de l'amitié ! Je me frotta le bras avec gêner, j'aurais tant voulut m'enterré sous terre ! Mais bon. Je le regardai de nouveau dans les yeux.

«Pourquoi cette question ?! Tu sais très bien la réponse, pervers»
sfflais-je

Okay, se ne s’était pas des excuses !  Mais s'était sortit tout seule, je leva la tête et commença à partir je voulais juste être seule.

Je remarqua qu'elle détournait le regard. Quoi ? Ma question est trop compliqué, sérieux... M'expliquer était trop compliqué ? Je ramena la main sur mon nez, me piquant toujours, et continua de la regarder. Je la vis ouvrir la bouche mais la refermer immédiatement. Quoi ? T'allais dire quoi là ? Mais parles bon sang ! Je ne la comprenais franchement pas. Elle s'en fichait de ma gueule, peut être, mais elle pouvait au moins me dire ce que j'avais fait pour mériter ça. Je soupira en baissant les yeux sur le sol. Je devais trouver une phrase a dire, un mot, quelque chose qui pourrait faire qu'elle m'expliquerait. Peut être qu'au fond elle était juste gênée, qu'elle s'était énervée contre quelque chose d'autre et que c'était moi qui avait pris... J'ouvris la bouche, mais je me ravisa également. Dire que je lui pardonnais c'était faux... J'avais vraiment mal, et si elle n'avait pas une bonne raison de m'avoir frappée, je pense que je lui en voudrais, du moins jusqu'à qu'Amanda me soigne totalement. Quoi ? Vous pensez que je suis une chochotte ? Nan mais eh, cette fille, en face de moi, c'est pas une meuf c'est un ninja ! Quand elle frappe, elle frappe, pire qu'un mec s'teu plait ! Mais bon, c'est ce que j'aimais bien chez elle. Ce n'était pas une meuf avec de gros seins qui se la pétait partout ou elle passe, draguant n'importe qui au passage. Pourtant, elle était jolie. Une pensée me traversa soudain. Et si elle avait vu dans mon regard que j'en pinçait pour elle, tout à l'heure, et quand faite elle est déjà casé avec un autre sans que personne ne le sache ? Ce serait pour ça qu'elle m'aurait frappé ? Mais... je soupira en relevant la tête, fermant un œil, imaginant un autre poing dans ma figure. Ouf, elle ne me frappa pas, continuant de détourner le regard. Bon, on va rester combien de temps là ? 2 heures ? 3 heures ? En tout cas moi je commence à avoir des putains de crampes. Faudrait qu'elle se remue à parler, après tout je lui ai posée une question, donc c'est pas à moi de dire un mot. Rester debout me musclerai les jambes. Là, elle me regarda longtemps. J'avais l'impression qu'elle voulait tourner la tête, mais que quelque chose l'en empêchait. Mais quoi ? Voir ma gueule saignante l'amusait et lui donnait du plaisir, c'est ça ? Finalement, elle baissa la tête. Tu te lasse de ma gueule ? Pensais-je sans oser le dire tout haut. Oui bon ok, j'étais une tapette, je l'admets. Mais en même tant, mes parents – très imposés sur notre éducation – nous avaient formellement appris de respecter les filles. Avec un mec, j'lui aurais collé un autre point et insulté, mais là, c'était une meuf. D'une, on ne frappe pas les filles, de deux, on ne les insulte pas sauf si ce sont des poufs.
Je fronça les sourcils. Remarque, j'en fais peut être un peu trop. M'énerver contre elle ne serait pas signe d’irrespectueux quand même ? Pourtant, quelque chose m'en empêchait. Je ne pouvais pas l'insulter, l’engueuler, lui hurler dessus. J'avais envie, car la rage me saisissait a chaque douleur que je ressentais, mais je ne pouvais pas. Plonger dans ses yeux me faisait oublier mes problèmes, alors que ce matin mon problème, ça avait été elle. Son regard revenu vers moi, et je la regarda également. Elle est vraiment belle, n'empêche. Pensais-je en plongeant dans son regard. Mais bon, bien sur, au lieu qu'elle me sourit ou quoi, elle répliqua...

«Pourquoi cette question ?! Tu sais très bien la réponse, pervers»

Hein ? Comment ça pervers ? Je ne comprenais absolument pas. En quoi j'étais pervers ?
Elle commença a partir. Sur le coup, je ne réfléchis pas et lui attrapa le bras. J'aurais peut être pas du faire ça... Je me sentis gêné, totalement, et bafouilla :

«Hum euh... Désolé.. Mais.. mais pourquoi tu me dis que.. euh... Je suis pas pédo... pervers ! J'ai... j'ai rien fait...»

Je commençai à partir, je voulais aussi éviter de m'énerver trop et de lui cramer un autre vêtement... Je lui en avais déjà brûlé assez ! Mais là c'est le truc à quoi je m'attendais. Il m'attrapa par le bras, je m'arrêta net les gros yeux sur sa main refermer autour de mon poignée, je crus que j'allais m'évaporé tellement que j'étais gêner... Que faire ? Que faire ? Lui en remettre un coup ? AH NAN ! SUREMENT PAS ! Car je pense que le coup d'après, je serais offert au plateau grillé pour les villageois ou pire au cochon. Oh mon dieu, une frisson me parcourus, sois j'allais m'évaporer soit j'allais me transformer en bonhomme e neige sur place, mais bon sa reviendrais au même ! J'aurais voulut me dégager comme je l’aurais fait avec d'autre, mais, bizarrement je ne pouvais... Je m'en sentit pas capable, s'est comme si sa main m'avait retiré toute agressivité en moi... Et merde voila que je fais de la poésie comme Monsieur Albert à l'orphelinat... S'était pas pour moi cette vie galante, bien élevé, ayant des responsabilités, pourtant étant lieutenant j'en avais une grosse sur mes épaules, celle de gérer un village entier et j'en étais incapables. C'est le bafouillement d'Alex qui me sortis de mes profondes pensée du bon temps, je leva les yeux au ciel, quoi s'était si chiant d'avoir un seule contacte avec moi, en même temps je le comprenait à vraie dire, qui voudrait avoir contacte avec une fille qui va finir en poule grillé sur elle se calme pas aussitôt ! En pensant au poulet grillé cela me rappela de nouveau l'orphelinat, s'était le bon temps tout sa... avant que je détruise moi même la maison et les personnes avec qui j'avais vécue jusqu'à mes 18 ans. Mes amies m'avaient prévenue à propos de Lester, mais je les avaient pas écouter, quel idiote que je suis... J'aurais mieux aimer y laisser ma peau là bas lorsque je me suis fait poignardé que de me faire remmener ici, et j'en avais aucun souvenirs... Lorsque je vit Alex s'impatienter et remettre sa main sur son nez, le força à lâcher mon poignet pour fouiller dans la poche de ma veste fluo, et en sortit un paquet de mouchoir. Ausitôt j'en sortit un papier et épongea le sang qui coulait de son nez, si je pouvais pas dire "excusez moi ou désoler" , je pouvais m'excuser autrement. Je croisa un moment son regard avant de le détourner les joues rouges. Je lui laissa le mouchoir tandis que je rangeais dans mon sac le paquet, je remis ma veste et le regarda dans les yeux.

«Je répondrais à ta question, si tu répond à la mienne, pourquoi tu me regardais de la tête aux pieds ? La réponse est bien sur dans la question»
dit-je avec n léger sourire

Je croisa les bras et tapa du pied, maintenant je posais les questions, et pourtant dieux seule sais combien de fois ma nourrice qui s'occupait de moi à l'orphelinat, disait que de poser des questions, et surtout sur se qu'ils fessaient été malpolie. Je baissa les yeux vers le sol les yeux brillant de larmes que j'empêchait d'apparaitre, se n'était pas le moment de craquer, je redressa la tête et fixa Alex' en entendant sa réponse...

Je soupira en la lâchant. Merde, je coule encore du nez, c'est pas vrai ça. Je ramena ma main – la retirant donc de son poignée - et eut bientôt celle ci en sang. Perdu dans mes pensées, je fixai toujours Ever, gêné, sans me rendre compte que je coulais énormément. Je tenta de murmurer que j'étais désolé de l'avoir arrêter comme ça, mais aucun son ne sorti de ma bouche. Comme si j'étais pétrifié, elle me pétrifiait. Je ne pouvais même plus bouger, j'avais l'impression que quelque soit le geste que je fasse, il serait mauvais et je me prendrais encore un pin dans la tronche. Je ne put m’empêcher de lui sourire comme un idiot, avant de reprendre ma tête de souffrant. On est en discussion sérieuse, voir hautaine, et moi je souris... Là elle s'imaginerait vraiment que j'étais pervers, même si ça n'avait aucun rapport avec de la perversité. C'était juste que j'aimais ses yeux, moi je ne préfère pas mater le reste. Bon j'avoue, si une fille est ma petite copine, là je pourrais. Mais sinon nan, je suis pas comme les gros porcs puceaux ! … Bon ok d'accord, je ne suis sorti qu'une seule fois avec une fille. Bon j'avoue ça n'a durée qu'une journée... enfin une soirée... en colonie de vacances. Elle m'a plaquée parce que je ne savais pas embrassé, et depuis je n'ai jamais pu m'entrainer. Ouais en gros je suis un putain de puceau, encore à 21 ans ! Et ça fait quoi ? Rien que penser au sexe, ça me fait stresser et j'en suis totalement gêné. Donc comme vous l'aurez compris, moi et l'amour ça fait deux. Je n'y connais absolument rien ! Je n'ai jamais dis je t'aime à qui que ce soit moi... Même pas à ma famille donc pour vous dire. Oui, je suis un paumé, j'assume. Mais moi au moins, quand j'aime une fille, je l'aime vraiment, et je casse pas avec elle deux jours après. J'en ai aimé des filles, oh que oui. Mais à cause de ma débilité et tellement que je suis paumé, personne n'est jamais tombée amoureuse de moi. Et j'imagine que ce ne sera pas le cas avant quelques années. Dans les magazines de la ville, on m'a souvent crées des tas d'embrouilles. « Le grand chef Fire en couple avec la guérisseuse ? », y a même des journalistes qui m'ont sorti que j'étais en couple avec une villageoise dont je n'avais absolument jamais entendue parlé. Enfin bref, je m’égare de notre sujet là et je raconte ma vie. Et si on revenais au présent ?
Lorsque je secoua la tête, ce que je vis me choqua. Ever s'approcha de moi, un mouchoir à la main, et épongea le sang qui coulait encore. La main levée en l'air comme un mongole, surpris par ce geste, je ne bougea pas d'un pouce. Je l'observai, gêné, n'osant pas prononcer un mot. Un long blanc se forma, puis elle recula, me tendit le mouchoir – que je pris – et elle rangea le paquet dans sa veste. C'était quoi ça ? Elle me soignait maintenant ? Je déteste lorsque les gens ont pitié de moi ! C'est alors qu'elle murmura une phrase qui résonna en moi plusieurs fois.

«Je répondrais à ta question, si tu répond à la mienne, pourquoi tu me regardais de la tête aux pieds ? La réponse est bien sur dans la question»

C'était ça qui m'avait vallu un point en pleine tronche ? Juste parce que je l'avais regardée ? Je voulais juste m'assurer qu'elle n'était pas en robe de mariée, c'est vrai quoi, qui n'aurait pas été perturbé après le rêve que j'avais fait ?

«En faite pendant que je dormais bah...»

Je stoppa net. T'es con ou quoi ? Tu vas pas lui dire que tu las voyais te marier avec toi ! Je fis taire ma conscience en réfléchissant rapidement. Une excuse, une excuse. Il me faut une excuse. Que pourrais-je dire ? Que j'avais vu un objet par terre ? Non, c'était totalement con, car ça se voyait très bien que je la regardais elle. Que je voulais voir comment elle est habillée ? Non..  qui s’intéresserait à ça franchement ? C'est idiot. Je m'imagina en train de me donner une tape sur la tête pour me motiver. Réfléchis, t'as un cerveau, utilise le. Soudain, une petite ampoule s'alluma au dessus de ma tête. Je sais !
Je me sentais prêt a lui dire. Ma phrase était toute prête. Donc, je releva la tête pour la regarder.

«Ton...»

Mais là, le déclic face a son regard. Il m'ensorcelait, je ne pouvais plus parler. Je dois vraiment passer pour un con, à avoir peur de parler devant ma lieutenante. Non mais sérieux... Je n'avais pas peur d'elle, loin de là, mais j'étais gêné. Cette putain de gêne me faisait me taper la honte bon dieu ! Je décida de tourner la tête vers le village, pour ne plus voir ses yeux. Là, tout alla mieux et je pus parler librement.

«Je n'ai juste jamais vu les affaires que tu porte. Tu viens de les acheter ?»

Je me mis alors a stresser. En faite c'était une idée conne ! Constatais-je, une fois que je l'eus dite. Et oui car, si les fringues qu'elle portait, elle les avait déjà bien avant, elle ne me croirais pas... Ou bien je pourrais dire que je n'avais jamais fait attention ? Mais alors ça montrerait que je ne regardais jamais ses affaires... En gros, l'un où l'autre, j'étais dans la merde. Il faut que je réfléchisse, comme Benedict Cumberbatch dans Sherlock. Bon d'accord, lui, il est intelligent... Aucune idée ne me venue a l'esprit, et je me sentis comme un putain de pigeon face a une magnifique mésange...

Je m'empêcha de rire devant sa gêne totale, je l'avais jamais vue comme sa auparavant, et s'est se qui fit sourire... S'était mieux que de se roulé par terre devant son chef ! Je jeta u regard autour de moi, regardant si personne nous observaient, encore heureux que non, Alex' était comme une star, combien de connerie devant laquelle je m'étais tordus de rire avait traversé dans les journaux, et là un digue retentit, si il a dut être plusieurs fois dans les journaux se n'était pas la première fois qu'il fessait autant le con en ville... Pour un mec de 21 ans sa m'étonnait même plus ! Même si je savais que j'aurais jamais de chance avec lui, je refusais de m'intéressé au autres, à mes yeux, s'était soit des cons, soit des pervers... Bon okay si ont regarde Alex c'est les deux en même temps...  Mais bon, lui avait des qualités en même temps ! En plus... Il était beau-gosse mais se n'était pour sa qu'il se sentait supérieur, il l'était car il était chef, et sa, personne ne le remarquais. La plupart des gens toute façon s'intéressait au physique, je dit pas que Alex' est moche non au contraire, il était très très très très mignon ! Mais... ouh là je m'enfonce dans mon propre délire là ! Jamais il ne tomberait amoureux d’une saleté comme moi ! Je revins à la surface lorsqu'il bafouilla quelques mots, oui tu dormais et ? Il se coupa, je m’empêchai de l'écraser au sol pour qu'il continue, mais bon, se n'était pas très polie, surtout en pleine rue, et salut ensuite les rumeurs. "Lieutenante jalouse de son chef ?" Lieutenant par si... Chef par là GRAAAH ! Bref sa allait me rendre folle si des trucs courait comme sa et là je ferrais comme Godzilla je détruirais la ville et pas qu'un peu ! Je leva les yeux et me mordis les lèvres à cette pensés en évitant de rire, et si Alex' avait rêver de moi en mode Godzilla ? Une autre raison pour me regarder de la tête au pieds pour voir si j'avais pas des écailles. Comme une conne, je regardai mes converses blanches et mes bras pour voir si j'en avait pas, mais quel conne ! Je m'empêcha de mettre ma tête dans mes mains tellement que j'avais l'esprit troublé. Est-se la faute des événements suivis ? Surement, mais au moins, j'avais arrêter de rougir comme une tomate... J'espérais qu'il l'ait pas vue, a moins que il m'ait vue les joues rouges et que c'est pour la raison qu'il me regardait de bas en haut... Ou bien... Je fis les gros yeux et la gêne m'envahis... Un rêve érotique ?... MON DIEUX ! Je chassai cette pensée à la va vite, et je remercia le dieu lorsque cette idiot répondit par une chose totalement conne. J'haussa un sourcil et le regarda perplexe, depuis quand il s'intéresse au vêtement lui ? Et à un digue rententit, était-il gay ?  Peut être il aimait le rose ou son copain aimait le rose et il voulait avoir le même t-shirt que moi... Mummmh... J'ai l'impression de sentir une goutte de sueur couler sur mon front tellement que je me sentis conne et gêner de penser à sa. Mais bon, je décida de faire semblant de le croire même si je pense qu'il aura compris que non.

«Mummh...non»
répondis-je

Je lui jeta un regard avant le détourné de nouveau, toujours pour surveiller si quelqu'un nous observait, personne... Pourquoi je psychotais d'un coup comme sa ? J'étais sa lieutenante, et un chef et un lieutenante se consulte souvent en tête en tête... Bien sur sans se foutre de pin à travers la gueule... Bref, je considérais la Tribu Fire comme unique ! Mais malgré tout sa, la même question au réveille me titillait, qu'avais-t-il fait pour atterrir ici ? Moi je n'en avais aucun souvenirs... mais comment lui posé une question qui pouvait me retourné et donc je n'aurais pas de réponse ? Il fallait l'abordé autrement , comment mais comment ? Je ferma les yeux et réfléchit je ne pouvais pas directement lui demander, "Hey Salut ! Explique-moi toute ta vie !" Mauvaise solution, rayon là... Mais les solutions était peu nombreuse, pourtant j'en trouva une !

«Tu te souviens quand tu est arrivé ici ?»
dis-je intrigué

J'attendais impatiemment sa réponse. Et si elle me claque parce que je me fous de sa gueule ? Mais devais-je lui dire ce que j'avais vu en rêve ? L'un ou l'autre, elle me claquerai non ? Je m'étonnais moi même. J'avais peur d'une fille, peur de sa frappe. Je secoua la tête, lorsqu'elle murmura qu'elle n'avait pas de nouveau vêtement. Outch. Et le pire c'est qu'ils étaient roses, j'espère qu'elle ne s'imagine pas, maintenant, que je suis gay. Sinon sa ferait comme dans Kick-Ass. Le mec veut sortir avec une fille qui le croit gay, par conséquent elle le prend pour son meilleur pote... ça serait con ça... Je repoussa cette idée. De toute façon, gay ou pas, elle me prend pour un idiot. Même si demain il y avait la fin du monde et que nous avions pour mission de repeuplé la terre, elle se suiciderait. Où encore elle deviendrait zoophile. Que dois-je penser de tout ça ? Que devais-je faire ? Je me sentais comme une crotte de chien que l'on écrase. En gros, je me sens comme un idiot. Lorsqu'elle tourna la tête, je fis de même. Elle vérifie qu'il n'y a personne, c'est ça ? Elle a honte d'être ma lieutenante et de me parler ou quoi... Remarque, avec le pin qu'elle m'a foutue, ça nous donnerait une étrange réputation. Je voyais déjà dans les gros plans des journaux « Alex aurait-il trompé sa lieutenante pour mériter un pin dans la tronche ? ». Et oui, même dans Elaway, les rumeurs, ça y allait fort. Je ne savais plus quoi dire maintenant, et je continuais de la regarder totalement gêné. J'aimerais bien être à sa place là, juste pour pouvoir me voir, et pour pouvoir rire face a la gueule que je dois tirer. Elle doit se dire, mon dieu qu'il est con pour un chef. En même tant, je venais d'avoir 21 ans et pouf, je vois un putain de phénix qui me sort que je dois recréer une putain de tribu et en être le chef. Vous auriez fait quoi vous ? En plus dans un monde totalement différent du nôtre. J'avais peut être été con d'accepter... Au début, je pensais que ça aurait pu être intéressant, et super, mais je n'avais jamais pensé que ça repousserait nos liens de parentés avec les deux autres chefs. En plus j'aurais préféré pouvoir m'énerver sans griller un objet. J'étais obligé de cacher mes mains lorsque la colère m’enivrait. Alizée elle, avec la glace, elle ne devait pas faire grand mal... Quelle idée de me refiler le feu alors que je m'énerve si vite... Ils auraient pu réfléchir ces foutus oiseaux. Et en plus, je n'aurais jamais cru que je tomberais amoureux d'une fille qui me fout des poins dans la tronche, dans ce foutu coin paumé. …... Oubliez ce que je viens de dire. Moi amoureux d'Ever ? Hahahahahaha, oui. Enfin, non ! Rha vous m'embrouillez, mais que les choses soient clairs. Je ne l'aime absolument pas. Un chef amoureux de sa lieutenante ? C'est ridicule ! Quoi que... En voyant son regard, je perdais mes mots... Je faisais des rêves bizarres avec elle. Pas des rêves X, merci ! Non, du genre mariage... Je rêvais de trucs comme ça. Alors que franchement, vu comment le mariage de mes parents finissaient... Avant de mourir, ils se gueulaient dessus. Je ne voulais pas finir comme ça moi. Tous les gens que je connaissais avaient eu des relations qui n'avaient pas durées. C'était ça l'amour, t'aime une personne, tu lui dis, vous faite de magnifiques enfants, et hop elle te quitte soi avec un autre, soit parce qu'elle ne t'aime plus. Alors l'amour, franchement non merci... Même si ça me démangeais de pouvoir embrasser Ever – ça n'a rien de pervers, ého ! De toute façon, ou là que je me prendrais une tarte ! - je n'avais pas vraiment envie de finir le cœur brisé. Enfin bref, je ne connaissais pas l'amour, et je ne voulais pas connaître. Mais bon, c'est vrai que tous ces petits signes envers Ever menait à l'amour... j'étais peut être amoureux enfin de compte ?
Je me retenu de me foutre une tarte à moi-même. Tu n'est pas amoureux Alex. Tu peux vivre sans amour, regarde comment ils finissent tous avec leur couple. Je repensa à la fille que j'avais aimée, avant de finir ici. Depuis ma terminale, j'aimais une fille, et ça tout le monde le savait. Un jour, elle m'avait dit qu'elle me kiffait par texto. Le soir, elle m'a invitée a une fête, à danser avec moi. Elle m'a murmurer quoi ? De l'embrasser, et comme un idiot je me suis approchée. Puis elle m'a foutue un vent et s'est foutue de ma gueule devant tout le monde. Ça, ça ma juste dégouté de l'amour. Et dire qu'a cause des putes de ce genre, on repousse le meilleur sentiment qui puisse existé... J'avais pris la résolution de ne plus retomber amoureux, et voilà que je l'étais... Enfin, non je vous ai dis que je ne le suis pas. Plus jamais !
Ever a des beaux yeux quand même... Shut up, tu l'aime pas. Se ramena ma conscience que je fis instantanément taire. C'est alors que je ne m'y attendais pas du tout, qu'Ever me regarda dans les yeux et demanda :

«Tu te souviens quand tu est arrivé ici ?»

J'écarquillai les yeux. Quel changement de sujet et quelle question... Je paniqua en repensant a ce soir là, lorsque j'étais tombé sur le cadavre de ma mère. Ou là, je réponds quoi moi ? Je détestais parler de ça, et la seule personne qui était au courant de mon histoire était Amanda... C'était un peu ma psy en même tant... Je soupira. Peut être qu'expliquer tout ça serait synonyme de communication entre nous ? Même si ça me tordais le cœur, j'avais envie d'en parler a Ever. Les autres, je ne voulais pas qu'ils sachent, mais elle, c'est comme si son regard me disait « Allez, dis moi tout, je suis là pour t'écouter. » même si en vrai, son regard signifiait plus « Dis moi tout, petit con, où je te crame. » Mais bon... je me lança finalement après avoir pris ma respiration.

«C'est pas compliqué, je menais une vie normale lorsqu'un gars à assassiner mes parents. Puis il m'a envoyé un de ces putains de pouvoir et l'oiseau de Feu m'a sauvé, avec en échange que je recrée la tribu des Flammes, disparu il y a longtemps. Et c'est ce que j'ai fais... »

Il écarquilla les yeux dés que ma question fut posé, s'est se que je regretta aussitôt enfaite, mauvaise question... Je mis ma main devant ma bouche comme si cela pouvait empêcher d'effacer les mots que je venais de dire... Mais la faute avait été faite, et elle était infaisable. Le sol se dérobât sous mes pattes, mais j'étais vraiment qu'un boulet... ! Combien j'allais en faire des trucs de se genre là ?! Mon ventre se torda, la dernière fois que je n’avais pas dit les bon mots était avec ce Lester, dans mon monde d'origine. C'est comme si la blessure ou avais été planté un poignard refaisait surface... D'ailleurs j'en avais gardé une cicatrice, comme pour me rappelez "Et oui Ever, tu as fait une énorme erreur, tu à peux être survécue mais le reste sont morts tué, ou bien sont devenue aussi fou que Lester". je me serra le ventre et me torda presque en deux, mais me releva, j'espérais que Alex' ne m'ait pas vue, malgré qu'il était face à moi, ces yeux fixait le sol, sans le voir, perdus dans ces pensés. Je recula, la toute première fois inquiète pour lui, après lui avoir détruit le nez physiquement, voila que je le détruisait mentalement... Ma blessure me fit bizarrement mal, je me tins le ventre en grimaçant, était là spécialement pour faire souffrir et me rappeler quand je fessais quelque chose mal ? Je grimaça de nouveau lorsqu'un nouveau frisson de douleurs parcourra mes membres, mais je redressa de nouveau et tenta d'oublier la douleur. Je fixais sans flancher Alexandre, qui fixait toujours le sol sans le voir, comme plonger dans un lointain souvenir. J'avança maladroitement ma main avant de la "ranger" en croissant les bras je ne savais pas quoi faire... Mais juste se regard perdus signifiait qu'il avait vécue pire que moi... Et c'est là qu'un poids me tomba dessus, je fessais ma garce, genre comme si j'avais été une pourrit gâter... Mais le pire c'est que la vérité. J'avais vécue dans le luxe derrière la Barrière d'Azur de mon monde, j'avais été nourris, habillé correctement, même si je n'avais pas connus la joie des "Jeux Vidéos" que certain mentionnait, est-se que Alex' connaissait ? Venait-il de la terre ? Je serra les dents lorsque m'a blessure me ramena à la réalité. Je regarda autour de moi, i n'y avais presque plus personne, remarque, lorsque je regarda ma montre il était bientôt 11heures et les villageois était ailleurs que au bar, ou dans cette rue qui n'était déjà pas beaucoup remplis en tant normal, cette rue cela me rappelait une rue ou avec Lester ont avaient traverser en courant en sautant de toit en toit, je me demande bien si je pourrais le refaire traverser en sautant de toit en toit. J'oublia cette idée, els toit n'était pas les mêmes qu'au vieux village.. Mais pourquoi je pensais à autre chose enfaite ? Alors que je venais juste de plonger quelqu'un dans un monde flou de son passé douloureux, j'étais qu'une lâche enfaite, voila le bon mot, j'avais conduit mes camarades de l'orphelinat à la mort, j'avais survécue, j'étais lieutenante, mais je n’assumais pas mon rôle et je pensais à autre chose alors que j'avais plongé mon chef dans un état douloureux... Je baissa les yeux au sol, quand soudain il répondit.

«C’est pas compliqué, je menais une vie normale lorsqu'un gars à assassiner mes parents. Puis il m'a envoyé un de ces putains de pouvoir et l'oiseau de Feu m'a sauvé, avec en échange que je recrée la tribu des Flammes, disparu il y a longtemps. Et c'est ce que j'ai fais... »

J'ouvris la bouche perplexe et je sentis le monde s'écrouler autour de moi, il avait eux des parents, une vie totalement normal... Il avait été terrien. Il vivait dans se monde que tous définissait par normal, là ou il n'y avait aucun pouvoir, pas de mystère, pas de guerre, juste des gens normal, qui ignorait tout de leur futur, qui ne craignait pas de mourir bientôt... Et vivait tous en harmonie. Mais il y aussi autant de danger et mon cœur se serra quand le mot assassiner résonna dans mon esprit. Lui, avais eux des personnes plus proches que de simples amis ou nourrice que j'ai eue... Il avait eux des personnes qui le comprenait, qui ne comptait pas sur la perfection, qui ne vous vouvoyais pas, il avait été un être normal, et avait eux un frère et une sœur qui n'était d'autre que les fondateurs de la Tribu de L'Electricité et de la Glace... Je ne savais pas se que s'était avoir une famille... J'avais été abandonné à ma naissance, et je n'avais jamais eux de frère ou de sœur, je ne connaissais par l'identité de mon père ou de ma mère, mais la règle de l'orphelinat était comme sa, ont ne devait jamais savoir notre vraie identité, le seul souvenir que je préservais d’eux, était mon nom, Ever, jamais... Peut être était-ce un signe pour décrire l'innocence... jamais coupable. Je faillis sourir devant Alex, alors que me yeux commençait à briller de larme, moi innocente ? Jamais ! Eh oh ce n’est pas un jeu de mot okay ? Je vis qu’Alex m'avait tourné le dos, je vis qu'il s'empêchait de trembler... L'innonce, Ever, Jamais, tu parle d'une innocence ! Mon cœur se serra, j'avais juste provoqué un retour douloureux dans le passé pour lui, et une douleur que je pouvais pas comprendre, n'ayant jamais eux de famille. J'hésita à faire le geste que j'avais en tête, mais je m'exécuta. Je m’avançai et pris sa main et la serra dans la mienne, et le je le regarda les yeux brillant.

«Je suis désolé pour toi...et pour sa...»
répondis-je

J'espérais qu'il comprendrait le sens de ma phrase, désoler de lui avoir poser cette question. Je lâcha sa main et baissa le regard au sol, trifouillant mes doigts dut au stress j'en sait rien en faite. Mais je tourner les talons comme pour fuir, mais fuir quoi ? La vérité ?...

S'installa alors un blanc. Plus personne de nous deux ne parlait et a vrai dire ce silence m’aillait très bien. A quoi pensais-t-elle, maintenant ? Me demandais-je en essayant de trouver une émotion dans ses yeux. Mais je n'y voyais rien, comme si elle cachait chaque sentiment, chaque émotion qu'elle ressentais. Pourquoi te ferme tu comme ça ? Me demandais-je, n'osant pas poser la question à voix haute. J'étais son ami, enfin il me semble, et elle, elle ne montrait jamais ce qu'elle ressentait.
Je tourna la tête, replongeant dans les souvenirs. Je revoyais ma sœur, mon frère. Nous jouions tous les trois dans la chambre de celui-ci tandis qu'il nous donnait ses cours de phylo. Parce que Taylor et la phylo, c'est une grande histoire d'amour. Ou peut être c'était, je ne sais pas... Las-bas, dans Lightmare, donnait-il ses cours a ses villageois ? Comment, alors que nous avions été si liés, un putain de phénix avait-il pu nous séparer en une petite nuit ? Tant de question mais toujours aucune réponse. Une partie de mon cœur regrettait d'être ici, avec tous ces idiots de villageois qui créent des rumeurs, avec des voisins qui nous crache dessus pour une ligne invisible, à devoir lire dans la presse les choses que Alizée faisait sans moi. Je regrettais aussi d'être là à cause de ce foutu pin maintenant. Il m'avait bien amoché, mais j'avais plus mal dans ma fierté et mon orgueil. Battu par une fille. Frappé par une meuf. Et je n'avais rien fait pour me défendre. Ça, ça me tracassait. J'étais une putain de chochotte. Comme ce soir là, lorsque j'étais restée comme un idiot dehors, a attendre, tandis que ma mère se faisait tuée. Alors franchement, méritais-je vraiment d'être ici, chef, et posséder un tel pouvoir – bien que parfois très enquiquinant ? Mais bon, une autre partie de mon cœur, beaucoup plus petite et invisible, me hurlait qu'être ici était mieux. Dans le monde réel, j'aurais fais des études normales, j'aurais fait un métier normal, eut une vie entièrement normal. Ici, nous ne connaissions pas le mot normal. Tout était différent, nous savions que nous pouvions finir dans un combat en quelques jours à peine. Nous avions un foutu pouvoir, et nous pouvions griller nos tartines sans bouger le petit doigt, le matin. Nous étions nous même différent, et c'est çà qui me plaisait. Savoir que cette journée sera peut être différente des autres car un ennemi rode plus loin, devoir apprendre a une apprenti comment utiliser son pouvoirs au risque de se faire griller de la tête au pied. J'admets que se prendre un poing au péril de sa réputation n'était pas sur la liste. Mais bon. Enfin bref, l'aventure les gens ! Pendant que vous êtes assis sur vos petits culs et votre canapé arraché a bouffer des buenos, y en a qui s'éclatent dans un village dont vous ne connaissez surement pas l'existence. Ouais en faite, je n'avais jamais saisi la chance que j'avais d'être là, même si je croulais sous les responsabilités ; Peut être que le pouvoir de réincarnation existait ? Alors je pourrais me retransformer en petit apprenti novice. Bah quoi ? J'ai le droit de rêver, en plus, si le pouvoir des Flammes, glaces, et de la foudre existent, il doit bien y en avoir d'autre. J'ai appris a rester sur mes gardes dans ce monde, il faut s'attendre à n'importe quoi.
Tout ça me fit repenser à mon lycée. J'avais été un petit con, ne connaissant rien aux filles, n'étant pas drôle, ne bossant pas... et maintenant je me retrouvais là. Alors que d'autres, qui faisaient tout pour réussir, finiraient livreur de pizza. Comme quoi ce n'est pas ce qu'on est au lycée qui fait ce que l'on deviendra ! Mais bon, faut dire que Martin – se prononçant Martine car c'est un prénom américain – qui était mon meilleur ami, avant, me manquait. Je ré entendais ses blagues, je revoyais sa gueule de psychopathe, ses conseils toujours pourris pour aller draguer une fille, les râteaux qu'il s'était si souvent pris. Pensée à lui me serra le cœur comme une griffe écorchée. C'est du passé tout ça, oublies. Maintenant t'es là, toi, t'auras une vie qui ne sera jamais normale. Je tenta de chasser tous ces souvenirs de ma tête, lorsque j’aperçus Ever s'approcher de moi et me prendre la main. J'écarquillai les yeux, choqué par se changement d'attitude et cette soudaine tendresse. Mais en même temps, je sentis mon cœur battre à cent a l'heure. Ever, la fille qui semblait tout haïr venait de me prendre la main. Sérieux ? Ou alors étais-je dans un autre foutu rêve... C'est là qu'elle me murmura un mot qui me fis ouvrir un peu plus les yeux. Désolée... Elle vient de dire qu'elle est désolée ?! J'avais bien entendu ce mot ? Je me voyais déjà dans ma tête, en train de courir en rond tellement que j'étais choqué. Bien sur je ne bougea pas. Oulàlà, quelle journée pleine de rebondissement. Et dire que sur terre j'aurais été dans un de ces cours pourris que nous font les universités. C'était beaucoup mieux d'entendre la grande fille froide du village dire désolé. Bon d'accord, sa phrase était une phrase de politesse, mais elle avait tout de même dit désolé.

Elle me lâcha finalement. Je fus déçu. J'aimais le contact de sa main sur la mienne. Ça me réconfortait, même si je savais que c'était purement amical. Il y avait donc peut être de l'amitié entre nous, finalement ? Elle baissa la tête, et je pus pour la première fois déceler de la tristesse en elle. Puis je la vis tourner lentement les talons. Ah non ne pars pas déjà ! Trouves un truc pour la retenir...

«Je viens réellement de voir une pointe de tristesse dans tes yeux, ou est-ce que j'ai rêvé ? Je connais ta vie entière, mais en fin de compte, je ne connais rien de toi. Et si tu m'expliquais ce qui s'est passé, dans cette orphelinat ? Ne me parles pas de l'incendie, mais de tes amis, de Lester par exemple.»

Je regrettais amèrement ma question, mais je voulais savoir. Puis elle, elle venait de me faire replonger dans mes douloureux souvenirs, alors c'est bon je pouvais moi aussi. Même si bien sur ce n'était pas une question de vengeance. Je voulais la comprendre, ou du moins essayer. On ne devient pas si renfermée et froide sans qu'un événement nous change, non ? Je décider de murmurer une autre phrase pour la rassurer.

«Je ne veux pas te faire souffrir avec cette question, mais je veux juste te comprendre.»

J'alla faire demi-tours et le laissé seule de nouveau, lorsqu'il me posa une question, qui me fit arrêter net. Mon sang se glaça dans mes veines, et je resta planté sur place comme un poireau dans un jardin. Je me vis faire un run pour fuir cette question, mais je resta immobile, capable de rien faire, ni de répondre. Etait-ce sa qu'avait ressentit Alex' quand je lui ait posé cette question ? Je baissa les yeux au sol, et resta silencieuse. A vrai dire, aucun son ne pouvait sortir de ma bouche à cet instant. Merde. Il avait répondus à ma question, cela ne se fessait pas, si je ne fit pas de même... En technique de drague... Mais qu'est-se que je dis ? Fallait arrêter de craquer pour lui, il ne s'intéresse pas à toi... Il s'intéresse plus à notre guérisseuse, Amanda... Mais bon les guérisseurs n’avaient pas d'avoir de grand amour, mais bon... Cela n'empêchait de la briser à temps à autres, et j'en étais la preuve même. Toute ces règles à l'orphelinat que j'avais brisé, et cela avait brisé le lieu ou j'habitais... Je réfléchis à toute vitesse, lui dire alors que je m'en souvenais que de la moitié ? Mais la dernière fois que j'avais fait confiance à quelqu'un, celui m'avait presque transformé en brochette -bon j'exagère un peu, mais il a quand même faillit me tuer ! N'empêche après tout sa je m'en rappelais pas... Je me rappelais de l'incendie des cris, de tout avant, mais pas la suite avant mon réveille fracassant à l'infirmerie, s'était là la première fois que j'ai vue -bon okay je me suis tapé contre sa tête en me réveillant et alors ? C'est une rencontre quand même !- Alexandre, et que j'ai eux entre le coup de foudre pour lui. Coup de foudre, n'importe quoi, je rectifie que j'ai trouvé mignon ! Toute façon fallait que je laisse tomber tout sa, les sentiments et tout le tralala s'était trop compliqué, pourtant il avait eux raison, j'avais ressentit de la tristesse pour lui. Je mis ma main sur mon ventre là ou se trouvait ma cicatrice. Bizarrement j'avais mal aujourd'hui, pourquoi ? Une douleur qui me forçait à faire quelque chose ? Okay ! Tout va bien, un chef n'arrive même pas à me donner d'ordre et voila qu'une putain de cicatrice s'y mettait ! Je soupira, salue les pensés alors que Alex attendait que je lui réponde. Et je me décidais enfin, s'était la toute première fois que j'expliquais autant mon histoire à quelqu'un de la tribu.

«Je peux pas ressentir ta douleur  que t'a eux en perdant tes parents...»
répondis-je en me retournant et en le regardant dans les yeux, j'avala salive retenant le plus possible de montré ma tristesse
«Car j'ai jamais connus mes parents, et j'avais ni frère de sœur... J'avais que se Lester mais il venait de l'autre coté de la Barrière d'Azur, dans le monde ou je vivais, il y avait aussi deux tribu, les riches et les pauvres, les riches était l'orphelinat et les pauvres, s'était une ville remplis de fou. "Lester", s'était moi qui lui avait donné un nom, je pensais m'avoir trouvé pour la toute première fois de la famille, jusqu'à que se dernier foute ma vie en l'air. Je lui ait confié la source d'énergie qui protégeait l'orphelinat, se dernier m'avait juste manipulé juste pour venger les siens du luxe qu'ont avaient... Ensuite je me souviens de rien»

Et après il connaissait la suite  de l'histoire, et même la fin que j'ignorais. Lui avait déjà vécue dans le "normal", moi jamais. J'avais toujours vécue dans un clan, et cela n'a pas changé lorsque je suis arrivé ici, il y avais non deux tribus, mais 4, et ont possédaient tous des pouvoirs différents, pour mes yeux cela n'avait fait que s'assombrir, et de jour en jour sa continuait, je ne trouvais pas ma place, et n'avait aucun ami ou mieux, aucune famille. Ever, jamais... Jamais rien.

J'étais sérieux, je voulais vraiment la comprendre. Je vivais avec elle, je la voyais chaque jour, je mangeais toujours avec elle et je ne savais rien d'elle. Enfin si, je connaissais a peu près son histoire, mais les mots ne venaient pas pas de sa bouche. Moi ce que je voulais c'était son propre récit. J'attendis sa réponse, la regardant dans les yeux. Je ne pouvais plus détourner les yeux, influencé par son regard. Je repensa a mon étrange rêve qui m'avait valu un pin, et je secoua la tête. Tu ne vas quand même pas croire que ton rêve se réalisera un jour ? Ta gueule conscience pensais-je en faisant taire mes pensées. Lorsqu'elle m'expliqua son histoire, tout s'éclaircissait. Il y avait tant de choses que je ne savais pas, tant de détails qui m'étaient inconnus, et maintenant je savais. Était-je le seul au courant de tout ça ? J'imaginais bien que oui. Je m'en voulus alors, de ne pas lui avoir poser cette question avant, de ne pas m'être intéressée à elle avant. Je me sentais coupable. J'avais pu connaître ce qu'était une vie normale, elle, jamais. J'avais eu la chance d'avoir une famille sur qui comptait, même si maintenant elle n'était plus. Je me sentais égoïste. Certes j'avais perdu mes parents et je perdais maintenant ma sœur et mon frère, mais elle, elle avait tout perdu. En plus là bas, dans son monde, il y avait également 2 clans, en gros elle savait à quoi ressemblait la vie de clan, et aujourd'hui encore elle en faisait partie d'un. Je me sentis mal, à travers son regard rempli de tristesse et tourna la tête. Je ne voulais pas voir la souffrance qu'elle avait ressenti à travers ses yeux, ça me faisait trop mal. Une petite voix me criait de l'aider, de la soutenir, mais j'étais absolument pas doué pour ça.
Alors qu'un blanc s'était installé, devant sa mine triste, je voulais lui dire une phrase rassurante. Faire quelque chose qui la rassurerait. Mais quoi ? En matière de mots, tout ce que je dis tourne en merde, et tous les gestes que je fais finissent mal. Mon cœur me criait de prendre son beau visage entre mes mains, de la regarder dans les yeux et de lui dire que j'étais là pour elle, que je la soutenais. Mais mon esprit lui, il me hurlait de fermer ma gueule. J'étais sur et certain de me prendre un autre pin dans la tronche, et pour tout vous dire j'avais déjà assez mal au nez comme ça. Je secoua la tête, puis la tourna. Personne. Je ne voulais pas que des gens nous voient et crées des rumeurs... Puis, je replongea une nouvelle fois dans son regard. Je leva lentement la main et la déposa sur sa joue, essuyant au passage une petite larme. Je ne contrôlais plus mes gestes. Je resta là, a la regarder. Puis, tremblant, je murmura :

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«Je sais que je suis un idiot complet, que je suis parfois vraiment con, voir tout le temps, mais je voulais que tu sache que je suis là pour toi, si t'as besoin de parler, Ever...» [list]

Je continua de la fixer, plongeant dans son regard. Je ressentais sa souffrance comme si je l'a voyais, comme si je la vivais. Ça me perça comme un poignard en plein cœur. Je voulais enlever ma main de son visage, mais c'est comme ci mon cœur m'en empêchait. Son regard sur moi me pétrifiait. Était-ce ça l'amour ? Le fait de pouvoir regarder une personne longtemps, sans détourner les yeux ? Ça me rendait si étrange, je me sentais tellement bizarre.
C'est là que je repris mes esprits, et me rendis compte de mon geste. J'avais posé ma main sur sa joue, oh my god. Je la retira immédiatement en reculant. Allait-elle me foutre une tarte ? Je lui souri, tout gêné, et tenta de m’excuser, ce qui finit en un gros bafouillage.

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«Mon dieu je... euh... je suis.. je suis désolé ! Je sais pas ce... ce qui m'a pris... Désolé Ever...» [list]

Un blanc s'intalla petit à petit, mais s'était un gros blanc. Quoi mon histoire le dégoutait ? Je le dégoutais de ne pas être... Normale ? Enfin je veux dire, que je ne l'ai jamais été, et que je le suis pas plus aujourd'hui, enfin remarque lui non plus... Ou les autres. Les villageois eux était normale, mais eux s'était des feignants, mais eux n'avait pas de pouvoir ni de responsabilité à défendre une tribu, il était comment dire ? Cool la vie ? La chanson "Relaxe" de Mika leur convenait parfaitement ! A cette pensée idiote je me rendis compte qu'ensuite je ne pourrais pas passer devant un villageois sans chanté "Relaxe"... LA BOULETTE ! Pourquoi me prendrait-il pour une folle ? Oh wait, il me prenait déjà pour une folle, et que je lui est mis un pain dans la gueule, n'avais rien arranger, mais bon, au moins sa leur permettaient de montrés que j'avais de la poigne, et le destin qu'arrive au personnes qui me font chiez, mais bon là j'avoue que pour le pin d'Alex, il m'avait juste regardé rien de plus... J'aurais dut être enjoué, flatté mais je n'y arrivais pas, bien, j'étais folle ! Toute les filles serais été fier elle, mais nan, moi je n'étais pas comme les autres, c'est à dire normale. Bien qu'ici rien le sois, qu'ont soit 4 tribus a s'entretuer car sa été décidé comme sa ainsi par des sois disant phénix, ont avaient tous des pouvoirs... Sa c'est pas normal. C'est comme des crêpes sans Nutella, c'est pas normal, normal par ci, normal par là, pourquoi se mot résonnait tout le temps dans mon esprit ? Car j'aurais voulut être terrienne ? Pff je pouvais rêver, imaginé tout se que je veux rien ne se réalisera. Comme j'espérais que mon chef alias Alexandre alias Alex' ou encore alias le mec sur qui je craquais, soit amoureux de... Wait... Je m’immobilisai soudainement, toute mes pensée s'arrêtèrent de délirer, et je retint mon souffle lorsque sa main toucha ma joue. Sa yest je me sentais rougir s'était sur, j'aurais voulut me caché avec mes mains, mais sa main agissait comme de morphine, elle me calmait, effaçait tout colère douleur. Je n'avais pas sentit mes mains chauffé sous l'effet des mes pensés, mais là elle se refroidir. Je ne put que faire une chose, planté mon regard dans celui d'Alex. J'eux crut que mon cœur allait exploser, que j'en n'entendis même pas ces paroles. J'aurais tant voulut affirmer pour le taquiner que en effet, il était con et idiot, mais sa main agissait toujours, sur moi que aucun son ne sortit de ma bouche, à vraie dire, j'étais toujours planté comme un poireau, mon regard plongé dans celui d'Alex'. Je tentai de trouver quel sentiment ressentit-il en ce moment e fouillant dans ces yeux, se qui me donna envie de l'embrasser. Et c'est là que je sus vraiment que je devins toute rouge et que je fis les yeux ronds, S'était quoi idée ?! Au même moment il enleva sa main en reculant je le regardais toujours les yeux ronds, la bouche fermer, pire que rouge... Je ne l’écoutai pas s'excuser, car enfaite j'étais ploné dans mes pensés et je m'enguelait presque avec ma conscience, Quel était cette idée stupide ? Je ne pouvais pas penser à autre chose, comme être touché par ces mots ? Être flatter ? Être heureuse ? Ou bien être gêner comme tout à l'heure et lui refoutre un pin dans la gueule ? Mon esprit m'envoya l'image de mon point s'écrasant dans son nez, se qui me fit régir pour la toute première pendant toute ces minutes,  stop de penser soit à la taper, soit à l'embrassé ! Et après s'était lui le con?  Et ben ! J'en fessais une belle moi aussi ! Je mis ma main sur mon nez pour cacher le rouge, bien que je pense qu'il l'ait remarqué depuis longtemps,  si il le remarque pas, oui je serais obligé d'approuver se qu'il à dit tout à l'air, s'était un gros idiot et très con, Non ! Il venait de me dire quelque chose de gentille donc pas de réplique cinglante... ou au pire tu ferme ta gueule... Et tu cours... mumh nan ? Mauvais plan se serais malpolie et il penserait qu'il me dégoute, se qui était trèèèèèèèèèèèès loin le cas ! Je me mordis la lèvre tout aussi gêner que tout à l'heure, enfaite ont l'était les deux... Je fit un sourire gêner et idiot tout en reculant.

«Je pense que... Euh... Euh… non je ne pense pas je pense du tout... Euh j'ai des trucs à faire euh... »
bafouillais-je tout en reculant, je ne voulais pas le quitter des yeux à vraie dire...
«Je...Je.... J'ai un truc à faire... je... j'avais promis à un apprenti de montré quelque technique ! Euh...»

Excuse oui ! Je tournai les talons et me retourna qu'une seule fois pour faire un petit signe de la main, les joues toujours rouges, avec un léger sourire que tient d'ailleur je n'avais encore fait à personne. Lorsque je disparus de la vue d'Alex je m'appuya contre un mur, et souria toute seule comme une conne touchant la joue qu'il avait touché... Je n'oublierais jamais ces minutes, mais bon, fallait pas trop que je fasse d'espoir. Toute joyeuse, je me dirigeai vers... Enfaite j'en savais trop rien...

J'attendis, une boule au ventre. Comment allait-elle réagir ? Que pensait-elle actuellement, alors que je venais de poser ma main sur sur sa joue. Je la voyais, elle rougissait. Moi aussi a vrai dire, mes joues me brulaient de honte, sauf que sur mon visage sa se voyait beaucoup moins. Je ne savais pas si je devais m'excuser une seconde fois, où si je devais me la fermer. Mon cœur battait la chamade. Je voulus ouvrir la bouche pour lui demander si elle m'en voulait, mais devant son regard, je perdis mes mots et garda la bouche ouverte sans prononcer une phrase. Je la vis se mordre la lèvre. Tiens elle aussi elle est grave, absolument, complétement gênée ? Elle me fit à son tour un sourire idiot. Où alors elle cherche le meilleur moyen pour me dire d'aller me faire voir sans être méchante...J'étais perdu, ne sachant pas quoi penser de tout ça. Ça me rappelait la fois où j'avais pris la main de l'autre pute de Vanessa, a mon collège. Elle avait fait semblant de faire la fille « mon ex vient de me quitter » pour que je la prenne en pitié. Alors, la rassurant j'avais saisi ses mains et regarder droit dans les yeux... Résultat ? Une claque dans la gueule, des moqueries avec ses potes et des rumeurs sur moi. Ouais en gros, je n'avais absolument jamais eu de chance avec les filles. Et on dirait bien que je n'étais pas prêt d'en avoir... Qu'est-ce qui clochait chez moi ? Je me remettais tant de fois en question, mais je ne savais même pas ce qui n'allait pas. Après tout, je ne suis pas une fille, je ne sais pas ce qui les déplaise de moi... Si seulement on pouvait m'expliquer ! Je pourrais essayer de changé...
Ce n'est que lorsque Ever me sortit une excuse comme quoi elle devait partir montrer des techniques à un apprenti, que je compris que je n'aurais jamais du faire ça. Je ne savais pas ce qui m'avais pris, et c'était une putain d'erreur. Que faire maintenant ? La retenir ? La laisser partir ? Elle tourna les talons. Ma main frémit comme si elle voulait que j’attrape la sienne. Mais je ne fis rien, décidant de la laisser tranquille. Elle partit, se retourna et me lança un petit sourire que je n'avais absolument jamais vu. Choqué, je lui rendis avec mon sourire idiot. La honte. Lorsqu'elle eut disparu, je restais perdu. Je me retourna, me dirigea machinalement vers la maison d'Amanda, qui était juste plus loin. J'avais envie qu'elle me conseille. J'avais déjà parlé d'Ever a elle, enfin, de ce que je pensais ressentir. Avant d'entrer dans la maison, je me retourna vers l'endroit où nous nous trouvions juste avant, et regarda ma main, tremblante. Je repassais en boucle la scène dans ma tête. Je murmura, comme si mon cerveau venait de capter qu'elle était partie :  

«Désolé Ever, j'ai fais le con... »

Je sursauta lorsque la voix d'Amanda retentit derrière moi. J'entrai, lui expliqua tout de A à Z, toujours tremblant, tandis qu'elle me conseillait. Mais je ne l'écoutais pas vraiment. Le visage d'Ever était gravé dans ma tête, et j'avais beau me secouer dans tous les sens, elle ne partait pas. Finalement, après m'être confié, je décida de sortir en courant. J'avais besoin de prendre l'air et de me retrouver seul avec mes pensées. Je courus jusqu’à la source chaude et m'assis, observant l'eau. Je posa ma tête sur genoux, et attendit que le temps passe.
Mon geste, mon rêve, mes émotions face a son regard, ma réaction lorsqu'elle est près de moi... Est-ce que c'était ça être amoureux ?

FIN. :3